La femme reste bien faite sur elle, Soignée d’apparence Pour avoir une présence. Elle accomplit sans rechigner Les tâches de la maisonnée. Elle veut plaire à son homme En somme. Destinée… Mais en elle éclate, l’ange noir. Et un soir, Elle lui dit : «...

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J’écoute les oiseaux Qui dehors piaillent joyeusement. Ils entonnent subtilement Leur plus beau chant Et se pavanent, le poitrail gonflé. Ah, ils sont élégants et bien éveillés !! Mais, n’ont-ils pas compris Qu’il n’est pas encore l’heure d’annoncer Le...

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Tu aimais les roses Alors, je les ai jetées sur ta dernière demeure Pour que tu partes sans avoir peur Et que tu gardes avec toi, un peu de notre amour. J’ai vu les roses s’éparpiller Sur ton cercueil en bois. Mais, je ne te voyais plus, toi. J’ai vu...

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Comme une union De corps à la terre, Elle plongeait ses doigts fins Dans la dune éphémère De sable, avant que chaque grain Ne se dispersent avec le vent. Le sable lui filait entre les doigts, Léger et aérien, Comme le sablier du temps-roi Qui s’écoule...

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Il est parti, s'enfonçant dans ces terres silencieuses et blanches et c'est l'écho de ce silence que j'entends désormais résonner à mon oreille. Ces grandes étendues sublimes où la civilisation se perd, le réconfortent, lui, le loup solitaire. Et il sait...

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Les anges s’envolent. Ailes légères et blanches. Tête rose couronnée d’une auréole. Le firmament les accueille ; En bas, c’est le deuil. Visages mouillés de mères. Larmes amères. Pères silencieux. Les anges ne restent pas. Désireux, Nos bras tentent de...

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Les écailles dorées de soleil Il a le cœur au ralentit, en sommeil. Sous une pierre usée, sa respiration lente Siffle légère comme une bise de vent qui se campe Dans l’univers gulliverien. Le chat passe, joueur. Le lézard guette. Jusqu’au ventre, la peur....

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Pour avoir voulu ailleurs un peu de tendresse Vous me jetez, juges cruels, des pierres dures. Pour avoir voulu sortir de ma coquille : allégresse ! Vous me jugez, assassins sans cœur pur. De quel droit me condamnez-vous ainsi ? N’avais-je pas une chance...

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Déferlent les eaux Paisibles ou terribles. Passent le navire qui tangue sur les flots, Comme le S.O.S du naufrage prévisible. Le vent s’engouffre, pénètre comme apportant les horribles Cris des disparus en mer. Le phare éclaire : Faible clarté dans ce...

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Tristement La voix suave est partie Mais ne tombera pas dans l’oubli. Dans mon cœur chagriné Je vais te garder. Egoistement. Il faudra juste que de temps en temps Je te réécoute, oui, juste un instant. Mes larmes couleront sur mes joues vieillies Et tu...

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