Mon Haïku à moi !
Trottoir glacé
Hantise de la glissade
Petits pas tremblotants.
Pluie fine
A la nuit tombée
Demain aura ses retombées
Ou ses tombés !
Soleil disparu
Probablement endormi
La grisaille est reine.
Bout du nez rougi
Clown des rues
Sous le chapiteau gris.
Mines déconfites
Sourire ?
Le spectacle n’est pas drôle.
Le chat noir dérape
Patinoire !
Il s’en étonne.
Une musaraigne crevée
Gris sur blanc
Je regarde.
****************
La nuit,
Tous les chats sont gris.
Heureusement que leurs yeux-phares nous éclairent !
La lune est joueuse.
Elle fait son défilé
De quartiers.
La lampe de rue clignote.
Attirante.
Fera-t-il nuit noire ?
Un chien aboie.
Echo.
Puis le silence retombe.
Bonne nuit les petits.
Les adultes veillent.
Faudra grandir !
Les étoiles scintillent.
Si petites.
Elles ne nous réchauffent pas.
Les larmes ne servent à rien.
La vie est trop courte.
Mais l’œil n’en fait qu’à sa tête.
***************
Mon esprit tourmenté ;
Tu me manques.
Je vieillis.
Les larmes ne servent à rien.
La vie est trop courte.
Mais l’œil n’en fait qu’à sa tête.
Tu me troubles.
Puis tu fuis.
J’ai peur du vide.
L’attente est longue.
La sonnerie retentira-t-elle ?
J’espère…
Grimper au septième ciel,
Dis-moi, çà existe ?
Déjà le ciel, çà serait beau.
J’ai envie d’un baiser tendre.
En souvenir de mes quinze ans.
Mes lèvres tremblent.
Notre rencontre ?
Pour l’instant, un mirage.
Espoir d’un passage, possible, dans le temps.
L.G.