La fausse suivante,
Publié le 5 Septembre 2012
J’ai cru que tu t’intéressais à elle
Elle, si belle et si frêle.
Mon cœur enserré en a souffert
J’ai cru soudain, les portes de l’Enfer
Ouvertes. J’ai manqué de souffle.
Rongée à l’intérieur,
J’ai pris peur
La vie sans toi,
Je saurais pas.
Je dis « la fausse suivante »
Pour me rassurer, sans doute
Car je te sens voguer sur sa route
Alléchante et si compatissante.
Faut dire, elle a des atouts
Et moi, je t’ai roué de coups.
J’ai envie de la détester
Mais pour toi, je garde le silence
Ton bonheur, avant tout,
Le reste, je m’en fous.
Si tu daignes, un peu, de ta présence
Même une seconde, me combler.
L.G.